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miércoles, 7 de noviembre de 2012

Les trois Mousquetaires (2)


      Volvemos a Los tres mosqueteros, esta vez en su lengua original, en francés. Un grupo de alumnos de 2ºB-Bilingüe, dirigidos por su profe de Lengua, Isabel Pérez, han buscado y elegido un pequeño texto original para que podamos leer la novela de Alejandro Dumas, tal y como él la pensó y escribió.
      Este grupo de alumnos son, María José Laso Pérez, Irene Carrasco, Adrián, Patricia Rodríguez Andreu, Anya Ruth Heathcote y Candela Romero Viúdez.
      Gracias a ellos, podemos leer este fragmento, tal y como aquí lo reproducimos:  


LES TROIS PRÉSENTS DE M. D'ARTAGNAN


 Le premier lundi du mois d'avril 1626, le bourg de Meung, où naquit l'auteur du Roman de la Rose, semblait être dans une révolution aussi entière que si les huguenots en fussent venus faire une seconde Rochelle. Plusieurs bourgeois, voyant s'enfuir les femmes du côté de la grande rue, entendant les enfants crier sur le seuil des portes, se hâtaient d'endosser la cuirasse et, appuyant leur contenance quelque peu incertaine d'un mousquet ou d'une pertuisane, se dirigeaient vers l'hôtellerie du Franc Meunier, devant laquelle s'empressait, en grossissant de minute en minute, un groupe compact, bruyant et plein de curiosité.
En ce temps-là les paniques étaient fréquentes, et peu de jours se passaient sans qu'une ville ou l'autre enregistrât sur ses archives quelque événement de ce genre. Il y avait les seigneurs qui guerroyaient entre eux ; il y avait le roi qui faisait la guerre au cardinal ; il y avait l'Espagnol qui faisait la guerre au roi. Puis, outre ces guerres sourdes ou publiques, secrètes ou patentes, il y avait encore les voleurs, les mendiants, les huguenots, les loups et les laquais, qui faisaient la guerre à tout le monde. Les bourgeois s'armaient toujours contre les voleurs, contre les loups, contre les laquais, - souvent contre les seigneurs et les huguenots, - quelquefois contre le roi, - mais jamais contre le cardinal et l'Espagnol. Il résulta donc de cette habitude prise, que, ce susdit premier lundi du mois d'avril 1626, les bourgeois, entendant du bruit, et ne voyant ni le guidon jaune et rouge, ni la livrée du duc de Richelieu, se précipitèrent du côté de l'hôtel du Franc Meunier.
Arrivé là, chacun put voir et reconnaître la cause de cette rumeur.
 
Un jeune homme... - traçons son portrait d'un seul trait de plume : — figurez-vous don Quichotte à dix-huit ans, don Quichotte décorcelé, sans haubert et sans cuissard, don Quichotte revêtu d'un pourpoint de laine dont la couleur bleue s'était transformée en une nuance insaisissable de lie-de­vin et d'azur céleste. Visage long et brun ; la pommette des joues saillante, signe d'astuce ; les muscles maxillaires énormément développés, indice infaillible auquel on reconnaît le Gascon, même sans béret, et notre jeune homme portait un béret orné d'une espèce de plume ; l'œil ouvert et intelligent ; le nez crochu, mais finement dessiné ; trop grand pour un adolescent, trop petit pour un homme fait, et qu'un œil peu exercé eût pris pour un fils de fermier en voyage, sans sa longue épée qui, pendue à un baudrier de peau, battait les mollets de son propriétaire quand il était à pied, et le poil hérissé de sa monture quand il était à cheval.


Je vous remercie tous.

2 comentarios:

Cristina Davó Rubí dijo...

Magníficas iniciativas de los profes y voluntad de trabajo del alumnado siempre dan buenos resultados. Hoy, disfrutar siquiera de un fragmento de esta obra clásica en su lengua original.
Une délice!

Isabel Pérez Martínez dijo...

Quiero dar las gracias a mis alumnos de 2º B porque siempre, saturados de trabajo, acceden a colaborar de buen grado en las iniciativas que este grupo de profes "amante de las lenguas" tiene a bien proponer. Nosotros solo dirigimos y coordinamos, el mérito es de ellos porque ejecutan sin desfallecer y porque son portadores de una curiosidad infinita.

Isabel.